Je suis Marian Mooren. J’ai toujours aimé d´être entre les fleurs, une passion transmise par mes parents. J’ai grandi dans un environnement de fleurs, mes parents ayant un jardinerie et une roseraie.

Après quatre ans à l’école d’horticulture, j’ai travaillé dans plusieurs boutiques de fleurs. J’ai aussi aidé mon mari dans son entreprise, et nous avons eu deux enfants. Lorsque nos enfants sont entrés à l’école primaire, j’ai commencé à donner des ateliers de fleurs, mais j’ai dû arrêter lorsque cela devenait trop prenant avec deux adolescents à la maison. Je continuais d’aider mon mari au bureau, mais en tant que personne créative, cela ne me satisfaisait pas. Après avoir participé à de grands événements dans une jardinerie dans le sud du Limbourg, j’ai ressenti le besoin de démarrer quelque chose pour moi-même. Avec le soutien de mon mari et une fois que les enfants avaient quitté la maison, j’ai relancé mon entreprise avec des ateliers et des commandes.

La pandémie de COVID-19 m’a obligée à arrêter les ateliers physiques, mais la demande pour des workshop personnel et des commandes a est resté grand. C’est ainsi que ma boutique de fleurs a vraiment pris son envol. Je propose encore des de workshop pour Noël et Pâques, mais je n’ai plus le temps donner des workshop chez moi. Aujourd’hui, ma vie est bien remplie et je reçois parfois l’aide d’une amie ou de mon mari, qui est maintenant à la retraite.

Mes journées varient beaucoup, selon la saison et les commandes. Lundi dernier, par exemple, j’avais une commande pour un travail de deuil, ce qui n’est normalement pas le cas ce jour-là. Les lundis et mardis, je prévois souvent des affaires personnelles, comme aller chez le coiffeur ou chez le dentiste. Mais si j’ai des bouquets à préparer, je m’assure qu’ils soient prêts à temps.

Pendant les périodes de pointe comme la fête des mères, Pâques et Noël, je travaille sept jours sur sept. La période de Noël commence pour moi dès fin septembre et dure jusqu’au 1er janvier, donc c’est une période très intense. Mais j’adore Noël, c’est le moment le plus joyeux de l’année, et si je pouvais, je mettrais déjà le sapin en septembre, haha.

En général, j’essaie de prendre un jour de repos chaque semaine, généralement le lundi, mais je finis souvent par travailler dans la boutique. Travailler à son compte a ses avantages et ses inconvénients ; ce n’est certainement pas un emploi de 9h à 17h, mais on le sait lorsqu’on choisit ce métier. Et je n’ai jamais connu autre chose.

C’est simple : rendre les gens heureux. Les fleurs font toujours sourire les gens, même quand ils ne sont pas de bonne humeur. Dans le cas des arrangements funéraires, il est essentiel de créer quelque chose de beau et de personnel. Les clients viennent souvent avec des demandes spécifiques, et j’aime prendre le temps d’écouter leurs histoires pour bien comprendre ce qu’ils recherchent.

Les clients sont devenus plus exigeants, se plaignent davantage des prix et de la quantité de fleurs. Cela me pousse à être plus créative, en proposant par exemple de plus petits bouquets avec des branches uniques. C’est cette créativité que j’aime tant dans ce métier.

Les gens critiquent plus facilement un entrepreneur indépendant qu’une grande surface. Ils pensent avoir plus d’influence sur une petite entreprise, et j’entends parfois des commentaires comme « Vous faites cela par hobby, non ? » Mais c’est mon travail et mon revenu. J’explique souvent aux clients pourquoi je ne peux pas baisser mes prix.

Quand des clients arrivent avec de grandes attentes, je leur explique poliment que mes prix sont justes. La plupart du temps, ils le comprennent et repartent satisfaits. Souvent, ils reviennent. Cela demande du tact et de la patience pour gérer ces situations avec soin.

J’adore les eustomas. Heureusement, chez Bloomer, il y a une grande variété ! Mais j’aime toutes les fleurs, notamment les fleurs des champs. J’aime les pavots et les bleuets, par exemple.

Je trouve que certaines innovations dans le secteur vont trop loin. Bien que les maîtres fleuristes créent de magnifiques compositions, beaucoup de modèles ne sont pas vendables. Les tendances, comme les fleurs aux couleurs vives venues de Milan, n’attirent qu’un public restreint et changent rapidement. Je plaide pour un retour à la beauté naturelle et aux arrangements classiques. Bien que mes jeunes collègues soient enthousiastes à l’idée de ces innovations, je recherche un équilibre entre tradition et modernité. Les fleurs peintes, comme les roses arc-en-ciel, me semblent artificielles et peu attrayantes. C’est dommage que ces formes extrêmes de compositions florales gagnent en popularité, car elles manquent du charme naturel que j’apprécie.

Ma mission idéale serait de m’occuper des fleurs pour le mariage de ma fille. Elle rêve de se marier dans un petit château de la région, un endroit magnifique avec un jardin, un saule et un ruisseau. Ce serait pour moi la mission parfaite, car ce serait personnel et spécial. Autrefois, j’étais enthousiaste à l’idée de grands projets, comme le festival des roses, mais aujourd’hui, mes ambitions se tournent vers des projets plus personnels et significatifs.

Je suis particulièrement fière des compositions florales pour les funérailles, car elles demandent beaucoup de soin et d’attention et sont importantes pour les la famille du funéraille. C’est un travail précieux qui aide les gens en apportant une touche personnelle, comme des fleurs que le défunt aimait ou des objets personnels intégrés dans la composition. Rendre les gens heureux, même dans les moments difficiles, c’est ce qui rend ce métier si spécial pour moi.

La valeur ajoutée de Bloomer est  la tranquillité qu’il offre. Vous achetez un bel assortiment de fleurs à votre rythme, tout en continuant de gérer votre boutique. Il n’y a pas de perte de temps, ce qui me permet de me concentrer davantage sur ma boutique. La qualité de Bloomer est excellente, avec des fleurs uniques et originales, livrées directement chez moi, que veux-tu de plus ?