John Krijger, le propriétaire de Zijdezicht, avoue que l’idée de cultiver des asters lui est venue par hasard. Lorsqu’il a commencé en 1993, il n’avait pour ainsi dire jamais entendu parler de cette espèce. C’est son voisin de l’époque qui a attiré son attention sur cette fleur. Et sur ses conseils, il s’est mis à cultiver des asters et des chrysanthèmes.

Kwekerij Zijdezicht ne voit le jour qu’en 2002 et est le fruit de la collaboration entre John Krijger et Ron van Oosten. Ils ont alors, chacun de leur côté, plus de 10 ans d’expérience dans ce domaine et sont déjà les grands spécialistes des asters et des chrysanthèmes. À l’heure actuelle, ils produisent chaque année 7 millions d’asters et 16 millions de chrysanthèmes, sur une surface d’environ 7 hectares répartis sur 3 sites.

Si l’on parle d’asters, l’on pense immédiatement à Zijdezicht. C’est en effet le seul horticulteur néerlandais qui produise ces fleurs étoilées. Leurs beaux coloris – bleu, violet, rose, blanc ou bleu ciel – ajoutent une touche de gaieté dans chaque bouquet. Ce superbe assortiment est disponible, depuis plusieurs années déjà, dans la webshop de Bloomer !

Le fruit de ces longues années d’expérience dans la culture des asters est que Zijdezicht parvient désormais à réutiliser 3 fois de suite une même plante avant de devoir la remplacer. Après la mise en terre des plants, il faut environ 10 semaines de croissance avant de pouvoir procéder à la première récolte de fleurs. Pour la 2^e et la 3^e récolte, le cycle est un peu plus court de quelques jours. Jusqu’à une époque récente, ces cycles successifs étaient moins courants (et moins faciles). Grâce à l’évolution des technologies mais aussi des connaissances en termes de culture des asters, il est désormais possible de réutiliser la même plante dans plusieurs cycles successifs. La qualité de la fleur a également été fortement améliorée !

Zijdezicht cueille ses asters 3 à 4 fois par semaine et peut ainsi alimenter de manière constante les trois grands marchés de gros des Pays-Bas. Cette fréquence contribue également de manière intéressante à la bonne qualité des plantes. Ces récoltes fréquentes permettent en effet de contrôler régulièrement la présence d’insectes et de détecter à un stade très précoce l’apparition éventuelle de maladies de la plante.

« L’obsolescence de notre mode actuel de protection des végétaux est déjà perceptible, il nous faut donc chercher tous ensemble de nouvelles solutions, » souligne John Krijger. Cette recherche constante de nouvelles manières d’améliorer encore davantage leurs modes de production et leurs pratiques est véritablement une obsession de Zijdezicht. En termes de protection des végétaux, ils ont par exemple déjà adopté des méthodes uniquement bios. Pour lutter contre les thrips et les araignées rouges, ils n’utilisent que des produits bios, même si cette approche n’est pas toujours sans inconvénients.

Un des effets de cette lutte bio contre les thrips et les araignées rouges est par exemple une augmentation du nombre de punaises. Il n’y a malheureusement pas de produits bios contre les punaises, ce qui oblige Zijdezicht à recourir à des substances plus classiques. Cela vaut aussi pour les pucerons. Lorsque les produits bios sont mis en œuvre, il est déjà trop tard, les pucerons ont déjà pondu leurs œufs. L’utilisation de substances chimiques ne peut donc être complètement évitée, mais tout est mis en œuvre pour qu’elle reste limitée au strict minimum.